Les 1er chapitres sont des corrigés fait à partir de la base de :
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Merci à l'équipe de Roseteam de me permettre de travailler et publier sur leur base 
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"Je déteste les gays !"

 

C'était ce que je disais à tous mes amis, depuis le collège, au lycée, et même à l'université. Si quelqu'un me demandais ce que je détestais le plus, je répondais à chaque fois : 

Eh, stop, ne m’engueule pas ! Je n'étais pas sexiste. Ok, c' était la même chose quelque soit le sexe. 

"Tant qu'ils ne me dérangent pas."

Je ne comprenais pas pourquoi, mais plus de 6 mois sont passés depuis mes 18ans et pourtant il y avait toujours autant d'homosexuels autour de moi. Merde, ils ne pouvaient pas dire bonjour de façon normale ? Ils étaient toujours obligés de se tordre comme des mollusques, des crustacés, des conques ou des palourdes en te touchant le bras... Tu ne pouvais pas toucher ton propre bras ? Pourquoi avais tu besoin de prendre le mien ??

Ça m'ennuyait de parler d’eux donc cela suffisait, je ne voulais plus en entendre parler. Je n'allais pas me reprocher d'être superficiels, méchants et lâches, parce que la haine c'était la haine. je ne les aimais pas, c'était tout.

Ainsi, tous mes amis se moquaient de moi et disaient, 

“Si tu es gay ne t'approche pas de Type, ou encore le plus simple est de ne pas lui faire savoir, sinon il ne fera pas que t’insulter... il te frappera aussi.”

Maintenant que j'étais à l'université, j'avais supplié mon père de me laisser vivre en dehors du campus pour avoir une vie plus agréable. Si je n'avais pas à partager ma chambre avec un étranger, j'aurais pu ramener des filles dans ma chambre pour m'amuser un peu. Rien que d'y penser me suffisait à me satisfaire. Mais mon rêve fut réduit en cendres lorsque mon père m'avait dit :

"Les garçons doivent vivre sur le campus ! Tu as besoin de savoir comment te comporter avec les autres. Ne t'enferme pas dans ton monde. Ouvre-toi, fais des rencontres et apprends à communiquer. Es ce que tu sais t’ouvrir aux autres ? Fais-le et on verra l'année prochaine."

Finalement, mon père avait décidé que, dans tous les cas, je devais vivre à l'université pour cette année. Mais l'année prochaine, j'allais tenir la jambe de mon père pour qu'il puisse me laisser déménager. C'était pour ça que je n'étais vraiment pas content. Quel genre de colocataire allais-je avoir ? Mais la réalité était que :

"Ai'Type, ces snacks sont gratuits, c'est un senior qui me les a donnés. Sers-toi "

Wouah, jusqu’à quel point pouvait-on être aussi beau ? 

Je me retournai pour regarder cette personne de l'autre côté de la table, qui allait partager la chambre avec moi pendant encore un an, il était beau de haut en bas. Tu vois ce que je voulais dire ? Il avait une aura de leader et il était tellement beau au point de vous en donner des palpitations.

Une chambre avec ce genre de mec et sa beauté t'écrasait complètement moralement.

Je pense qu'il est temps pour moi de t'expliquer cette extravagante description.

Ai'Tharn était un étudiant en musique et en art, il avait commencé à étudier la musique au lycée. Il était très grand, (mais je l'étais presque autant avec mes 1m80). Son corps était celui d'un batteur confirmé (je ne savais pas si tous les batteurs avaient des muscles, mais lui, il en avait). Il était très beau et avait la peau claire. Est- ce que je t'avais dit qu'il était métisse ? L’arête de son nez était si droite que ça m’avais tapé dans l’oeil et il était plus blanc que moi. Je n'allais pas admettre à quel point mon moral avait été détruit....

D’un autre côté, j'étais satisfait qu’il soit tellement adoré par les femmes, ça voulait dire qu'il ne se soucierai pas de mes fesses ! 

J'étais sauvé pour cette année. Hourra !

Avant qu'il ne se tourna pour accrocher son uniforme et mettre sa veste, je réfléchis en regardant les snacks sur la table japonaise. Ok, il  était beau, mais il y avait un truc que je détestais dans sa personnalité, il était généreux. Ai'Tharn était beau et il n'était pas arrogant. Il avait emménagé il y a quatre jours. Durant ces quelques jours, il avait  déjà apporté plusieurs gros sacs de snacks pour les partager avec moi. Hier, je m'étais écroulé naturellement après les activités d'introduction des premières années et comme j'étais trop fatigué pour aller chercher à manger, il en avait ramené pour les partager avec moi.

C'était un garçon très calme. Une chose qu'il faisait tous les jours, c'était de mettre ses écouteurs et de garder les yeux fermés dans son lit. Je ne savais pas s’il essayait d'analyser sa propre voix. En tout cas, au bout de quelques jours avec lui, je me sentais vraiment à l’aise.

"Je suis désolé, mais ça ira. J'en mange déjà depuis quelques jours, désolé." dis-je en enlevant mon pyjama pour m'habiller, avant de l'entendre rire.

"Je ne peux pas tout manger tout seul. Aide-moi un peu." 

"Haha, tu as beaucoup de filles qui te courent après." plaisantais-je mais je n'avais pas l'impression de très bien le connaître. Après m'être changé, je me retournai et je remarquai qu'il était en train de me fixer, mais dès que mon regard croisa le sien, il se détourna et attrapa son sac pour partir.

"Je vais en cours."

Est-ce qu'il était en train de me reluquer ? Ah, encore mon esprit anti-gays qui se déclenchait, ça m'avait fait peur.

 

J'attrapai mon sac pour partir en cours. Dieu ne me maudirait pas en me faisant passer une année avec un pédé.  Ce n’était que mon imagination, je ne savais pas ce que Dieu me réserverait mais c'était sûr, ce ne serait pas simple.

 

Correction de :

http://roseworld.eklablog.fr/corrige-chapitre-type-a209897046

Merci à l'équipe de Roseteam

"Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Venir si tôt."

 

"Ben il n'y a rien à faire dans la chambre."

 

"Si tu ne trouves pas de mec qui veuille t'offrir son cul, t'as qu'à le dire, Ai'Tharn"

 

Je ne pouvais que soupirer et regarder mon ami sauter vers moi, s'agripper à mon cou et passer sa main sur mon épaule pour marcher vers la cantine, à la recherche de quelque chose à manger. Mon mauvais et très proche ami, Ai'Lhong, que je connaissais depuis le lycée, était toujours en train de rabâcher la même histoire, il ne savait pas quand s'arrêter.

 

"Hé mec, dis-moi sérieusement pourquoi tu veux vivre au dortoir ? Tu n'as jamais mentionné que tu en avais envie. Penses-tu que tu pourras vivre et dormir là-bas ? Alors que tu pourrais juste faire des allers-retours entre le campus et chez toi ? ”

 

"C'est vrai mais je suis flemmard. Et j'y vis déjà maintenant." lui dis-je avant de poser mon sac sur un tabouret d'une table. 

 

"Et puis mon colocataire est cool."

 

"Ce garçon du programme des sciences sportives ?"

 

"Um." Je ne dis rien de plus. Je me dirigeai vers le stand habituel et commandai le même petit déjeuner que d'habitude. Et je restai là, à jouer avec mon téléphone en pensant à mon colocataire.

 

Au début, je n'étais pas sûr que ce soit une bonne idée de vivre sur le campus. Déjà, j'aimais la propreté. Je pouvais tout supporter sauf la saleté. Comme je l'ai dit à mon ami, j'avais la flemme de faire des allers-retours, alors j'avais décidé de vivre sur le campus, pour avoir plus de temps pour m'entraîner.  Est-ce que j' avais déjà mentionné que j'avais commencé à jouer de la batterie au lycée et que je voulais l'étudier en profondeur quand j'étais rentré à l'université ? 

Au dortoir, j'étais plus proche du bâtiment d'enseignement donc j'avais plus de temps pour pratiquer. Et puis, la chambre était propre dans de nombreux aspects. Et comme je l'avais dit, j'étais très content de mon colocataire. 

 

Au début, je savais qu'il étudiait le sport et je n'étais pas sûr de son hygiène et finalement après l'avoir observé, c'est un coloc nickel. Ce qui était super, c'était que peu importe à quel point il revenait fatigué de ses entraînements, la première chose qu'il faisait était d’aller prendre une douche avant de faire quoi que ce soit.

Et ce que je ne pouvais pas nier c'était que mon colocataire était très beau.

 

La peau de Type n' était pas blanche, ce qui était différent de mon métissage blanc, mais il pouvait être vu comme quelqu'un de beau. La partie la plus remarquable devait être ses yeux. Il avait dit qu’il venait du sud, mais pas la partie la plus au sud de la Thaïlande, il semblait venir de Surat Thani et ses yeux étaient très expressifs. J'avais remarqué que ses cils étaient enviés par les filles. Avec son corps d'athlète, je trouvais qu'il était agréable à regarder. 

Oui, c'était un régal pour les yeux parce que...

 

"Oh, Ai'Tharn, tu manges au même stand tous les matins ?" 

Alors que je marchais le long de la file, je vis devant moi des seniors et des juniors parler et plaisanter. Mes mots se coincèrent dans ma gorge quand je vis mon ex petit ami portant sa basse sur le dos. Oui, c'était un homme.

 

"Um." répondis-je honnêtement, en regardant de nouveau mon téléphone.

Je ne voulais pas lui parler. C'était juste qu'on a eu une rupture difficile. Quand mon repas fut prêt, je le payai puis retournai m'asseoir. Ai'Lhong fixait toujours mon ex. 

 

"On dirait que ton ex est prêt à se réconcilier."

 

"N'importe quoi." répondis-je rapidement alors que je commençais à manger. Mon ami me pointa du doigt et commença à rire, avant de se perdre dans ses critiques.

 

"C'est ennuyeux de devoir te dire d’être prudent. Tous tes ex se morfondent pendant un temps. S’ils se battent pour toi un jour, je ne serais pas surpris. Oh, fais attention à ton colocataire, à force de rester tous les jours avec lui, tes exs finiront par le mettre en pièces"

 

"Il est normal."

 

"Hum.?" Mon ami chuchota, .

 

"Mon colocataire est hétéro."

 

Oui, j'étais gay.

 

Mais soudainement, mon ami perdit sa voix et se mit à rire.

 

"Mais le talentueux Tharn peut le faire changer de bord."

"...." Je soupirai profondément, parce qu’ayant déjà eu à traiter avec des hétéros, ce qui en résultait était souvent une quantité de problèmes, des coups et des bleus en prime. Mais le plus terrible, c'était que, oui, je pouvais faire en sorte qu'un homme hétéro ne veuille plus jamais être avec une femme. C'était ce que je ne voulais plus qu'il arrive.

"Et tu sais que je ne joue pas avec les hétéros." 

J'haussai les épaules puis continuai de manger, mais c'était sans compter sur la langue acérée de mon ami, qui leva la tête et dit :

"J'ai entendu dire que ton colocataire détestait les gays."

Je restai abasourdi avant de secouer la tête.

J'avais déjà entendu ça. J'avais agi normalement en n’ayant pas montré trop de gay-attitude et j'avais juré de ne plus jamais être impliqué avec un hétéro. Alors c'était sûr, je n'aurai rien fait avec Type.

"Tant qu'il ne le sait pas, il n'y a pas de problèmes."

J’essayai de paraître indifférent après avoir dit ça, alors que je me forçais à rejouer de la musique dans mon esprit je ne pouvais pas nier qu'il pourrait y avoir des accidents. Je voulais me contrôler aussi mais que pouvais-je faire d'autre ? 

Je ne voulais pas compliquer les choses. Surtout que je n'étais pas sûr, mais... si un homophobe découvrait qu'il vivait avec un gay... que se passera t-il ?

 

Correction de :

http://roseworld.eklablog.fr/corrige-chapitre-tharn-a210324400
Merci à l'équipe de Roseteam

Splash ! Plouf !

Le miroir bleu transparent se fendit en deux vagues blanches au moment où les étudiants ouvrirent une voie d’eau dans la piscine.  La voix du professeur se mêla au bruit des étudiants de première année en sciences sportives.  Il faisait très chaud et rien ne pouvait décrire à quel point l'eau de la piscine était rafraîchissante.

Dans le même temps, M. Thiwat ou Type, agissait comme un poisson dans l'eau. Il avait eu l'autorisation du professeur pour pouvoir bouger, s’amuser  sauter dans l’eau.

La natation était obligatoire pour les premières années de l'université des sciences sportives. Les personnes qui savaient déjà nager pouvaient se décontracter et s'amuser. Ceux qui ne savaient pas, devaient être sérieux et redoubler d’effort lors des entraînements. Quoi qu’il en soit, ils devaient tous savoir  nager à la fin du semestre pour obtenir leur note de passage. Et comment dire, Type était aussi doué qu’un chien dans l’eau, il était dans son élément.

“Ai'Type, si tu veux m’apprendre les bases de la natation, tu as besoin d'harmoniser tes idées !"

"Si tu ne sais pas nager, tu n'as pas besoin de donner l'impression de tenir la piscine dans le creux de tes mains, sale con !"

Comme c’était un cours obligatoire, tous les premières années devaient le suivre, ce qui faisait qu'il avait retrouvé son ami Techno.

Ces deux-là s’étaient connus grâce aux événements sportifs par couleurs (activités entre professeurs et élèves qui ont lieu chaque année au lycée). Type était en classe de sciences et Techno en art. Il y avait également la classe de football, ce qui représentait en tout dix classes en première année. Mais, ne possédant que cinq couleurs pour les tenues, les élèves avaient été répartis par classe et par couleur cette année-là.

Ainsi, la classe de science de Type avait été mélangée à celle de la classe d’art de Techno. Au début, ils n’étaient pas amis. Mais en 5ème année, comme il n'y avait pas assez d'athlètes,  l'école avait dû recruter des volontaires et Techno était l'un d'entre eux. Ayant déjà joué au football, Techno avait tenté sa chance et il avait réussi. A eux deux, on peut dire qu'ils avaient raflé tous les prix cette année-là. Après avoir joué pendant un moment, Techno était devenu assez doué pour pouvoir entrer en sciences sportives. Eh bien, c’est donc sans en faire plus, que lui et Techno étaient devenus amis depuis le lycée. Ce qui était gênant, c'est que Techno ne savait pas nager même s’il jouait très bien avec un ballon. 

"C’est tragique." Type secouait sa tête en riant. Il regarda son ami se maintenir au bord de la piscine en battant des jambes, une base de la natation. 

“Tu veux jouer au foot avec moi ?” demanda Techno. L’invitation facile du perdant. 

"Va te faire... Pourquoi je ferais ça puisque je vais perdre ? Ne sois pas idiot." Le garçon à la peau sombre rigola. Il s’assit au bord de la piscine en battant les pieds dans l’eau et observa son ami énergique, comme venait de le dire le professeur.

"Je ne suis pas idiot. Je suis dans l'équipe de l'école."

"Des membres développés ne veut pas dire que tu as un cerveau, Ai'No." Tandis qu'il plaisantait, il continua de pédaler dans l'eau. Il refusait d’admettre qu'il se sentait très bien dans l'eau fraîche, sous le soleil chaud. Techno lui demanda.

"Tu veux entrer dans l’équipe de foot avec moi ?"

"Je suis trop fainéant pour ça. Tu sais que je ne suis pas compétitif. Je joue juste pour m'amuser." répondit Type sérieusement, ce qui amusa son ami.

"Eh bien tu peux être instructeur ou bien faire partie des managers."

"Oh, tu entends ce que je te dis ou tes oreilles sont bouchées ?"

"Allez, on a déjà gagné de toute façon." dit-il, en se souvenant des Jeux des Quatre Couleurs de cette année, car très franchement, dès qu'ils étaient entrés sur le terrain, ils récupéraient le ballon rapidement. Sur le terrain, Type était arrière, contrant les attaques de l’équipe adverse, le reste de l’équipe étant en attaque.

"Eh bien, je sais que tu protégeras mes arrières." 

Ai'No commença à se plaindre. Le garçon qui s’entraînait sur le terrain tous les jours ne semblait pas s'en sortir dans l'eau. Il s'agrippa au bord de la piscine, faisant blanchir ses jointures, jusqu'à ce que son ami acquiesça.

"Ok mais si je m'ennuie alors je partirai."

"Crois moi, tu ne t'ennuieras pas. Viens et observe bien cette année. J'ai un plan de management." 

Il était évident que tant qu’il était question de foot, Techno était très sérieux, alors tout le monde se demandait pourquoi il n'avait pas choisi le foot en matière principale. Et la raison avait été difficile à entendre..

"En choisissant les options, j'ai appuyé sur le mauvais numéro."

Je n’osais pas imaginer la tête des personnes à qui, il avait dit ça et à la rentrée, je lui avais demandé comment il pouvait être si bête.

"Ai'Type, Et si après les activités de premières années on allait se trouver quelque chose à manger ?"

"Non, je vais rentrer au dortoir pour manger. Je vais ramener un truc à mon colocataire et me faire pardonner pour avoir mangé ces réserves pendant aussi longtemps."

"En parlant de ton colocataire..."

Le jeune homme émit des grognements en s’agitant tout à coup.

"Ah... Puff... Ai'Type ! Ah... Aide-moi… !"

 Avant que Techno eut fini, le grand garçon dont la main qui tenait fermement le bord de la piscine avait lâché. Les personnes avec un cerveau auraient seulement coulées un peu avant de s’accrocher à nouveau, contrairement à lui.  De ses mains, il griffait l'air tout en émettant des bruits de gargouillis. Il but beaucoup la tasse jusqu'à ce que ses yeux et ses oreilles en soient inondés. Soudain :

"Ha !!!

"Hooei ! Ai'No ne m'attrape pas, ne bouge pas, argh putain !!!"

"Koff,koff !!!" Il s’était agrippé au cou de son ami et criait qu'il allait se noyer, mais la tête de Techno était toujours à la surface tandis que la tête de son ami était complètement immergé car il s’appuyait dessus pour rester hors de l’eau. Ce même ami qui lui criait "Ne bouge pas, idiot !". Techno qui écoutait, sentait que toute la classe le fixait et vit la prof nager vers eux, l’air assez inquiet.

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

"C’est un idiot, professeur."

Type prit un ton triste, se moquant de celui qui s’agrippait toujours à ses cheveux ainsi qu’au rebord de la piscine, sans rire. Techno sourit honteusement et puis relâcha lentement les cheveux trempés de son ami

Le professeur sourit : "La prochaine fois, il y aura des cours pour que tu apprennes à aider une personne qui se noie. J'ai une façon de faire si quelqu'un qui se noie s'accroche à toi... Comment te sens-tu ? Et toi ? Tu devrais être prudent. La natation n'est pas une blague !" Voyant que ses deux étudiants allaient bien, le professeur alla aider d'autres nageurs..

"Je suis désolé."

"Oui, tu devrais t'excuser ! Et si tu m’arrache encore les cheveux comme ça la prochaine fois je te botte le cul."

Type secoua la tête en parlant, en se promettant que lors du prochain cours, il se tiendrait le plus loin possible de lui.

"Qu'est-ce que tu voulais me dire tout à l’heure ?"

"J'ai oublié."

"Génial, trop de chlore t'a donné Alzheimer." dit Type tout en se secouant la tête, avant de regarder la professeure donner des recommandations aux élèves. Techno lui, se tenait la tête, en réfléchissant à cette chose très importante qu’il devait lui dire. Puisque les classes de première année n’étaient pas souvent réunies avec les autres, ils n'avaient pas la chance de se retrouver souvent.

 

"Qu'est-ce que c'est déjà ? Je me souviens que j'avais un truc important à te dire, je l'ai sur le bout de la langue…. Mais c'était quoi ce truc si important ? "

Brouhaha du vestiaire :

"Oh, je me sens tellement mince maintenant que j'ai vu ton corps, Champ." Dit un élève

"Hahaha, c'est parce que mon voisin tient une salle de boxe, alors j’y vais pour frapper et m'amuser, c'est de là que viennent ces muscles." Répondit Champ

"Pas étonnant, c'est comme ces mecs musclés à la gym." Dit un autre élève 

Type se leva et se sécha les cheveux. Il toucha le haut de sa tête, pour vérifier qu'ils étaient bien tous là. Ses amis éclatèrent de rire. Certains élèves parlaient de filles, d'autres de trucs pervers et le groupe d’à côté avait pour sujet le physique, se regardant tout habillé. Champ était un camarade de classe. Il n’était pas aussi grand que Type et Techno, mais il était plus carré qu'eux. Ce n’était pas surprenant qu'il soit dans un club de boxe. S’ils se retrouvaient dans un conflit, les opposants perdraient sûrement sans même essayer de se battre.

"Quand il s'agit de gym, je n'y vais jamais."

 "Pourquoi ?"

"J'ai peur d'avoir mal aux fesses." répondit Champ en enfilant sa veste, quand un ami lui posa la question,

"Ce n'est pas pour me vanter mais je suis très séduisant" Répondit-il alors que tous les regards se dirigea vers Type  

"Je n'y suis pour rien mais quand je prends une douche, je n'ose pas me baisser pour ramasser mon savon. C'est que j'ai entendu tellement d'histoires sur des hommes qui prenaient la porte de derrière. Je ne veux pas de cette merde. Je suis terrifié..."

 "Hahaha." Rire général

L’histoire fit rire ses amis. Type secoua la tête. Ce n’était pas drôle. Mais il pouvait comprendre qu’être observé par des yeux malfaisants, sentir son corps trembler et transpirer était bien plus terrible que de se faire agresser par une fille. Qu'est-ce qu’il pouvait y faire ? il n'aimait pas ça !

"Er !!! Putain, je me souviens !!!"

A ces mots, de nombreuses personnes se mirent à rire.

"Qu'est-ce qui se passe avec toi ? Tu as le cerveau retourné après avoir avalé trop de chlore ou quoi ?"

"Non, non, non, c'est important pour toi, Ai'Type.”

Cette fois, il ne rigolait pas, secouant sa tête jusqu'à se l'arracher, avant d'attraper son ami pour l'entraîner dans un autre coin de la pièce. 

 "Qu'est-ce qui se passe ?" demanda l’intéressé qui ne comprenait pas. 

"Je voulais te demander si tu n’avais pas encore déménagé de ta chambre ?"

"Déménager ? Pourquoi devrais-je faire ça ?"

Type le regarda, suspicieux, car il avait toujours dit qu'il viendrait vivre avec lui, sans jamais le faire. La famille de No vivait près d'ici.

Ça aurait été trop de contraintes pour lui de vivre seul et d’emménager au dortoir, alors sa demande lui paraissait étrange. Techno regarda autour de lui pour s’assurer que personne n'écoutait, avant de chuchoter.

"Ton colocataire, ce n'est pas quelqu'un qui s’appelle Ai'Tharn ?"

"Oui, eh bien... Ai'Tharn, qu'est-ce qui ne va pas avec lui ?"

Type acquiesça de la tête, se souvenant qu'il n'avait rien remarqué de bizarre avec ce mec au visage séduisant, alors il écouta Techno quand il reprit :

"J'ai entendu une énorme nouvelle, qui va te secouer la tête jusqu’à t’en faire perdre tes dents..."

"Hé, je pense que c'est un bon gars et qu'il est gentil. Il est batteur. Tu n'as pas vu la série Seasons Change ? Juste en jouant des baguettes, il peut attirer de nombreuses filles. Et n'oublie pas qu’il est métisse..."

"Uh. Ce n'est pas que ça..."

Techno rapprocha son visage du mien. Il pouvait sentir le souffle de sa respiration dans son oreille. Les prochains mots avaient intérêt à être très importants car c’était bien les derniers qu'il voulait entendre.

"J'ai entendu des personnes dire..." Techno hocha rapidement la tête cette fois, embarrassé à l'idée de dire :

"J'ai entendu dire qu'il était gay."

"..."

Son auditeur resta figé, les yeux écarquillés, la bouche ouverte, le cerveau répétant et analysant ce qu'il venait juste d'entendre. 

"Il est gay." Mais ce gay vivait avec lui. Tharn est gay, donc...

"Je veux changer de chambre !"

Il ne restait que quelques personnes dans les vestiaires, qui se retournèrent vers la voix grincheuse. Si quelqu'un avait pu voir son visage à ce moment-là, il se demanderait : “Pourquoi ce mec au sourire si facile est-il énervé ? 

Bang !

Type s'habilla rapidement et se précipita dehors dès qu’il fut habillé. Les étudiants se tournèrent vers son ami et lui demandèrent ce qu’il s’était passé. Mais Techno s'habilla tout aussi rapidement pour suivre son ami. Il n'avait pas besoin de savoir où Type se rendait : Au Bureau des logements étudiants. Cette fois, la colère effrénée de Type allait finir en désastre.

"Je changerai de chambre de toute façon !"

 

"Eh bien, je t’ai dit que je ne pouvais pas te déplacer. Toutes les chambres sont complètes cette année . Te rends-tu compte de la chance que tu as d’avoir une chambre et de vivre ici ?"

A l'accueil, Type se disputait avec la réceptionniste. Son visage était rouge et il serrait les poings. Il fixait la femme qui regardait les programmes TV de l'après-midi, essayant vainement de s’expliquer.

"Mais je veux changer. N’y a t-il personne qui veut changer de chambre, Khun Paa ?"

"Ooooei, s’il y a quelqu'un, tu dois aller le trouver et le ramener ici, au lieu de crier !"

"Mais c'est le Bureau des logements étudiant, n'est-ce pas, Khun Paa ?" 

Type continuait de se disputer, sans avoir l’intention d’abandonner. Peu importe où, il ne pouvait juste pas rester dans cette chambre. Peu importe où il restait, il ne voulait pas vivre avec un gay, ni un katoey. Ce n'était pas possible non plus !

"Ai'Type, calme-toi"

"Je ne peux pas me calmer. Hum, je pensais que c'était un hétéro qui jouait avec les filles. Qui aurait pu deviner... ?"

Type ne pouvait que grincer des dents. Il ne pouvait rien y faire. Khun Paa dit :

"Mais s’il y a vraiment un problème, je peux arranger le changement."

"J'ai un problème avec mon colocataire !" 

La femme équarquilla les yeux, prit une voix plus grave et ses sourcils se froncèrent d’un air inquiétant.

" Lequel ? Ce doit être un vrai motif sérieux pour effectuer un changement sinon je ne peux pas t'aider."

"C'est un putain..."

Stop.

Au moment où Type allait crier la vérité, il s'arrêta et son cerveau réfléchit à toute vitesse. Il n'était pas assez mauvais pour révéler la vérité alors que son colocataire n'avait rien fait de mal. Et il ne savait pas si ce bâtard avait déjà fait son coming-out ou non. Je verrai quel comportement il cache.

"Eh bien, tante, je ne peux vraiment pas le supporter."

"Tu ne peux pas changer de chambre sans raison. Oh, et je n’accepte pas de raisons futiles  comme il n’aide pas à faire le ménage, ni ranger la chambre ou qu'il ne se soucie pas de son hygiène, je n'écouterai pas. Deux personnes qui vivent ensemble doivent apprendre à communiquer et à se comprendre."

Khun Paa déclara cela alors que son interlocuteur serrait les poings, sachant que vouloir déménager de cette façon ne fonctionnerait pas.

"Alors que dois-je faire ?"

"Le plus simple c'est de trouver quelqu’un avec qui échanger et de revenir ici." 

Après ça, elle se retourna pour regarder sa stupide série tv, complètement absorbée, donnant envie à Type de lui donner une claque..

"Eh bien, d'abord calme-toi. En fait, il ne t'a rien fait. Tu peux essayer de vivre avec lui."

"Vivre avec lui, c'est mort ! Je ne supporterai pas de vivre dans la même chambre que lui !" L’esprit complètement fermé de Type énervait Techno.

"Je peux te demander, pourquoi tu détestes ce genre de personnes ? Je peux comprendre que tu ne les aimes pas et que tu trouves ça bizarre, mais pas besoin d'être aussi haineux..." 

Techno ne pouvait pas comprendre, parce qu'il avait beaucoup d'amis katoeys. Avant ça, il s'amusait à leur pincer les tétons, pour les faire hurler comme des femmes, alors il ne trouvait pas ça bizarre d'avoir des amis gays.

Si tu détestes les gays, alors ta vie va être un enfer, les homosexuels il y en a partout. La déduction surprit tellement l’autre qu’il en cligna des yeux

 "La Haine c'est la haine, je ne sais pas pourquoi, dans tous les cas, je ne retournerai jamais dans cette chambre"

Type entra dans les dortoirs et décida de frapper à toutes les portes pour demander si quelqu'un ne voulait pas échanger. Il pensait que puisqu’il n'y avait pas de réel conflit avec son colocataire, ce serait facile !

Après avoir frappé aux portes pendant une heure (la plupart était en cours), Type fut aussi traîné en cours par ses amis afin de saluer les nouveaux étudiants. Lorsque ce fut terminé, il était plus de 20h. 

Les nouveaux avaient emménagé ensemble et les anciens partageaient déjà leur chambre avec un ami. Ainsi, l’opération de changer de chambre dû être abandonnée.

Autour de 21h, Type était tellement fatigué qu'il avait dû s'asseoir et attendre son colocataire qui n'était pas rentré. Il était déterminé à lui dire que l'un ou l'autre devait déménager et comme il avait étudié ici au lycée, alors il devait bien connaître quelques étudiants dans le bâtiment et était sûr d'y arriver.

Jusqu'à ce que l'horloge indique le numéro cinq.

La porte émit un léger grincement à son ouverture.

"Oh, tu viens de rentrer. Tu as déjà mangé ? J'ai acheté des trucs." Tharn ouvrit la porte en grand et entra dans la chambre. Il haussa les sourcils en voyant que son colocataire portait toujours l'uniforme. A en juger par son expression, on aurait dit qu'il attendait depuis un moment. Il posa le sac sur la table japonaise, qui contenait de la nourriture du magasin et du riz. 

 Le propriétaire de l'autre moitié de la chambre se sentit mal à l’aise.

Eh bien, c’était quelqu'un de gentil, mais s’il faisait ça pour une raison ?

"Ai'Tharn, j'ai quelque chose à te demander." 

Type tenta de faire comme si ça ne le gênait pas de vivre dans le même dortoir et laissa le musicien se détendre.

"Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Es-tu gay ?"

"..."

Type trouva lui-même cela étrange. Tharn se tourna et le regarda sans rien dire. Il n'avait pas l’air surpris, pas comme s’il avait fait quelque chose de mal ou qu'il était pris en flagrant délit, le regardant comme s'il était prêt à ce qu'on lui pose cette question, rendant son interlocuteur nerveux.

"Tu as dit quoi ?"

Le colocataire se figea avant de sauter rapidement du lit et répondit calmement.

"Oui."

La réponse choqua celui qui avait posé la question. Il regarda le garçon sortir la nourriture du sac comme si la conversation était normale, puis sortit de son silence :

Tharn ne pensait pas qu’il l’aurait découvert si vite et il ne s'attendait pas à être détesté si rapidement. Pour que l'autre ne s'énerve pas, il ne lui aurait rien dit, mais comme il avait demandé directement, et Type lui avait répondu tout aussi franchement. 

"Que ce soit toi ou moi, quelqu'un doit déménager." 

La réponse montrait bien qu'il ne voulait pas vivre avec quelqu'un qui avait une orientation sexuelle différente. Naturellement, Tharn regarda Type mécontent.

 "Pourquoi, c'est juste parce que je suis gay et que tu es dégouté ?"

"Eh bien, oui, je déteste ça." 

La réponse était courte. Il avait dit qu'il pouvait tout supporter, à l'exception de ça. Il regarda Tharn sérieusement, le poussant à répondre froidement. 

"Et qu’est-ce que le fait que je sois gay à avoir avec toi ?"

"Tu n'as rien fait, mais je ne vivrai jamais avec un gay !" Le ton de sa voix qui se voulait accusatrice était très énervante. Tharn jeta soudainement les cuillères et se tourna pour dire :

"Alors tu déménages, parce que ce n'est pas mon problème, c'est le tien !"

"J'aurais déjà déménagé depuis longtemps, mais personne ne veut échanger avec moi."

"Comme tu sais que c'est impossible de déménager, tu veux que ce soit moi..." 

Au début, il pensait que son colocataire était très bien, mais maintenant il avait complètement changé d’avis. Il ne s'attendait pas à une telle réaction. Type ferma alors les poings et répondit, énervé.

"Mais tu as des camarades qui vivent ici. Demande-leur d’échanger avec toi !"

"Pourquoi devrais-je me compliquer autant les choses ?"

"Ai'Tharn !" 

Cette fois, Type éleva la voix. Ils se fusillaient du regard et le ton devint plus dur.

"Je te le répète encore une fois, je ne veux pas être dans la même chambre que toi. Je déteste les gays. Je les déteste de toutes mes tripes. Si j’avais su que tu étais gay je ne me serais jamais approché de toi. Je me sens malade à l'idée de respirer le même air que toi !"

Oh !

Cette fois, Tharn frappa lourdement la table, se leva brusquement, pour faire face à Type. Ses yeux étaient calmes mais c'était un danger sous-jacent. Il semblait être passé de l'ange au démon et même sa langue devint plus aiguisée.

"Alors, je suis désolé pour toi mais tu vas devoir vivre avec moi pendant une année."

"J'ai dit que je ne pouvais pas !"

"Mais je ne partirai pas !!!" La voix de Tharn s'éleva encore et ils se regardèrent méchamment. 

"Si tu ne veux pas vivre avec moi, alors tu déménages, mais je te le dis. Je suis bien ici. Je ne partirai pas, même si ça veut dire que je dois vivre avec un crétin bornée comme toi."

"Tu dois partir !!!" dit Type d’un air dégoûté en attrapant le col de l'autre, ce qui rendit Tharn furieux.

Tout à coup.

Le col de Type fut aussi soulevé.  Son beau visage fut rapproché, ses yeux étaient froids et il recula de quelques pas, avant qu'une voix glacée ne s’adresse à lui.

"Qui crois-tu être, merde ? Tu es borné ! Je ne sais pas quel genre de pédés tu as rencontrés, mais les personnes autour de toi doivent être attardées pour que tu penses pouvoir me virer. Si tu juges encore les gens avec cette logique ridicule, tu ne tiendras pas longtemps ici !!! Souviens-toi de ça, j'ai raison... Je ne bougerai pas !"

Le batteur avait parlé à court de patience. Il est vrai que Tharn n'avait pas rencontré d'homme portant autant de haine à l’égard des homosexuels, mais il ne s’était pas imaginé que son si gentil colocataire deviendrait aussi déraisonnable.  Encore, s'il avait fait quoi que ce soit, ok, ça se comprendrait, mais qui aurait pu supporter une telle discrimination ?

C’est pourquoi Tharn s'approcha encore de son visage, observa l'homme énervé et se laissa aller un peu plus loin.

"Qu'est-ce que tu fais ?" Type le gronda immédiatement et essaya de le repousser. Il le tenait toujours fermement par le col. Son corps était bloqué et il commençait à se sentir en danger. Naturellement, s’ensuivit ce résultat :

Crack !

Un par un, ses poings tombèrent sur la moitié du visage de Tharn. Il détourna la tête sous le coup mais ses yeux revinrent vers lui et le fixèrent froidement.

“Félicitations, parce que tu devras vivre avec ce pédé pendant un an."

Boum !

"Oooei !!!"

Tharn repoussa durement le torse de Type, le faisant reculer de plusieurs pas, heurtant le bord du lit dans un bruit sourd. Tharn attrapa une serviette et entendit un frémissement. Il regarda son adversaire qui était prêt à se battre. Il se détourna immédiatement et sortit, entendant derrière lui un grognement de rage.

"Ai'Bâtard, souviens-toi, je changerai de dortoir !"

 

 

Correction de : 

http://roseworld.eklablog.fr/corrige-chapitre-1-plus-tu-hais-moins-tu-peux-t-echapper-a210333928 
Merci à l'équipe de Roseteam

"Tu dois déménager. Je ne supporte plus de vivre dans la même chambre que toi !"

 

Type s’adressa au garçon qui mettait ses écouteurs dans ses oreilles, puis il passa ses mains derrière sa tête pour montrer qu'il ne se préoccupait pas de lui. Il n’ouvrit pas les yeux et tourna son corps face au mur, énervant Type qui serra étroitement les poings.

"Lève-toi et parle-moi !"

"..."

Sa voix se fit plus forte, mais l'autre ne s'en soucia pas. Type devint furieux.

Type était un homme qui utilisait plutôt ses méninges que sa force, c’était le minimum requis en tant que planificateur de l'équipe sportive. Il ne serait jamais grossier avec quelqu'un qu'il venait de rencontrer, mais il y avait une chose qui pouvait le rendre esclave de ses émotions et c’était l'affection et l'amour de ces personnes dont l'orientation sexuel était d'un genre inconnu pour lui. C’était pourquoi, bien qu’il ne le sache depuis moins d’une semaine,  il essayait de ne pas déranger les autres. Mais pour cette fois...

D'un seul coup, Type, de sa grande main, tira sur le câble de ses écouteurs. Tharn se retourna et le regarda, énervé.

Dès qu’il lui fit face, Type dit avec rage, 

"Tu dois changer de chambre!" 

Ce genre de comportement ne pouvant amener qu’une réponse comme celle-ci :

 "Eh bien, je ne me donnerai pas cette peine."

L’envie de le frapper le démangea en entendant cette réponse et Tharn esquissa un sourire comme s'il voulait l'énerver encore plus.

 Cliquetis

"Ai'Tharn !"

Il lui jeta ses écouteurs au visage. Même si ça ne faisait pas vraiment mal, le coup réussit à lui arracher un cri étouffé. Tharn tira Type d’un coup sec sur le lit, ses yeux brûlant de colère. Les deux semblaient se battre.

"Je ! Ne Reste Pas ! Vivre avec Un Gay ! Dans Une Chambre ! C'est clair ? Pauvre mec ?"

Type avait craché les mots comme s'il s’adressait à une personne aux capacités mentales déficientes. Les yeux de Tharn devinrent encore plus terribles. 

"Tu n'as pas le droit de me mettre à la porte je ne t'ai rien fait !"

"Pas pour le moment, mais peut-être dans l’avenir ! Je me méfie des gars dans ton genre. Je parie que tu sautes sur tout ce qui bouge  ! Connard !!!"

Type cracha le dernier mot puis se rendit compte qu'il était maintenu par les hanches. Le garçon à la peau sombre ne pouvait pas bouger. Incapable de crier, seul ses yeux grands ouverts, demandaient à l’autre ce qui n’allait pas. Même en sport, il avait horreur des corps à corps et de s’allonger sur un autre. 

" Putain, Ai'Tharn, laisse-moi partir, espèce de bête !" 

Cette fois, Type poussa et donna des coups, dans l’espoir d’une mince évasion, mais Tharn l'immobilisait toujours et il semblait savoir comment l'empêcher de s’enfuir. Le plus important était qu'il était... au-dessus. Tharn roula et le retourna, se pressant contre son corps. Les mains retenues et les jambes coincées, Type se figea, le souffle coupé. Il le fixa froidement et lui lança plusieurs insultes. Les yeux de Type furent pris de panique lorsque Tharn se pencha.

"Qu'est-ce que tu vas faire !!!? Descends de là où je te massacre !" 

 Les membres toujours bloqués, tout ce qu'il pouvait faire était menacé le garçon qui était sur le point de l'attaquer. Il était effrayé. Le cœur de Type était envahi de peurs, il avait des sueurs froides et son cerveau ne pouvait pas fonctionner correctement. 

 "Ai'Tharn, bouge de là !"

Type cria fort, comme si ça pouvait l'aider. Tharn se baissa rapidement avec un sourire, provoquant encore plus la colère de Type. Il voulait le tuer. Il battait des pieds de rage et poussa même un cri assourdissant. 

"Tu me détestes à ce point Type ? Bien… Alors, et si je te sautais toi aussi ?"

"..."

Cette fois, Type écarquilla les yeux comme si le roi des enfers était venu prendre sa vie. Son corps était aussi rigide que celui d'un mort. Il ne pensait qu'à une chose :

" je suis embrassé par un gay. Non ? Non ! Non !! Non !! Nooooooooooooooooooooooon ! A l’aide ! N’importe qui ! Que quelqu’un me vienne en aide maintenant !" 

 

Et jusqu'au dernier instant, Type ne voyait que Tharn devant lui. "Je vais te tuer, te tuer, te tuer, enculééééééééééééééééé"

 

BOOM !!!

 "Ah !!!!!!!"

La chambre était rempli des cris de Type, ses mains martelait l’air comme s’il était pris au piège dans un filet, jusqu’à ce qu’il ouvrit les yeux, transpirant comme s'il avait couru pendant trois heures, la bouche ouverte, laissant passer des cris entre la souffrance et la colère.

 "Aie, mon dos, j'ai mal !"

 Oui, la douleur courait dans le bas de son dos, ses yeux papillonnaient, son cerveau se réveillait et en même temps, il y avait le reste d'une ombre mystérieuse. Le maître de cette ombre était sur le point de l'embrasser sur les lèvres

"Ai'Tharn !!!" 

La voix de Type était visiblement à la recherche de quelque chose mais son cerveau n'arrivait pas à comprendre ce qu'il venait de se passer. Une voix sarcastique dit :

"Tu tombes encore de ton lit à ton âge ? Quel idiot !"

 "Qui traites-tu didiot ?  Ai'..." 

Attendez une minute ? Il était tombé du lit ?!! Type s'interrompit et réalisa où il se trouvait. Comment pouvait-il dormir par terre ? Il venait de réaliser qu’il n’était plus sur son lit. La dernière chose dont il se souvenait, été qu'il ne pouvait pas dormir les yeux ouverts, tout en se demandant si celui qui se trouvant dans le lit voisin allait lui faire des trucs dégoûtants. Il avait dû rouler hors du lit et s'était endormi sur le sol, ses couvertures s'étaient emmêlées autour de ses membres pour finir ligoté comme un saucisson. D'un coup d'œil, il remarqua que Tharn avait mit son uniforme, prit son sac à dos et se tourna vers lui :

 "On se voit ce soir, coloc !"

 Vlam !!!

"Qui est ton coloc ? Je t'ai dit que je voulais que tu déménage !!!" 

La porte s'était déjà refermée, laissant Type seul et énervé. Il se dégagea rapidement de la couverture et s’assit pour réfléchir à ce qu'il venait de se passer. 

"J'étais en train de rêver !"

En fait, j'ai dû m'endormir sans m’en rendre compte, hier soir. Je pensais trouver quelqu'un prêt à changer de chambre à mon réveil, mais j’ai rêvé que je me faisais embrasser par un gay. Ces images, d'être poussé par ce bâtard, pressé contre son corps, être attrapé par le poignet et tenu par la hanche etc... tout ça est arrivé parce que j'étais enroulé dans ma couverture.

Est-ce un soulagement ? Bien sûr, mais d’un autre côté... Quelle honte !

 "Pourquoi j’ai rêvé de ça ? Et il m'a vu dans cet état minable, Fais chier !!!!" 

L’athlète se gratta la tête, énervé, jeta le coussin qu'il utilisait depuis son arrivée à Bangkok, se leva brusquement, poussa la couverture hors du lit, et la piétina furieusement avec ses pieds.

 "Putain de couverture ! Pourquoi tu m'as fait perdre la face devant ce bâtard ? Merde ! Il doit se foutre de moi maintenant. Comment le faire partir de cette fichu chambre ?" 

Type se défoula pendant un moment contre sa couverture, puis soupira lourdement en la ramassant et la secoua pour l'aérer. Après avoir rangé la chambre, Type s'installa sur le lit, serra fortement ses poings, son cerveau carburait. Il doit y avoir un moyen de dégager Tharn de cette chambre !

"La guerre a commencé. Attends-moi, Ai'Connard. Je vais te faire quitter la chambre !"

Même si sa bouche était pleine de confiance et que ses yeux brillaient, son cœur réfléchissait.... 

 "Je ferais mieux d’en discuter avec No. Pour l'instant, je ne vois pas encore comment !!! Mais ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin d'imagination. Je dois faire payer celui qui m'a fait faire ce genre de rêve. Il verra !"

 

(Point de vue de Tharn)

“Qu'est ce qui ne va pas ?"

"rien."

 "Mais ton visage me dit le contraire, Ai'Tharn."

Tharn resta silencieux. Quand il était entré dans la salle de musique, tous les étudiants l'avaient salué, mais il avait continué à regarder le plafond de la salle, son esprit était rempli d’images idiotes de son colocataire entrain de tombé du lit

"Oui, j’ai un petit problème." répondit le batteur. Il n'était pas d'humeur à répondre à la question de Lhong. Ce dernier leva un doigt et dit en souriant

"Tu es tombé sur ton ex ce matin ?"

 "Non."

"C'est ça... des gars se sont enfin battus pour toi ce matin ?"

 "Non."

 "Tu es sûr que personne ne s'est battu pour toi ?  ..."

 "Non !" Le ton était monté d'un cran, ce qui fit rire le spéculateur. 

"Alors... Tu as été pourchassé par un senior ? Un grand mec musclé et qui n'arrêtait pas de te demander, s'il te plaît frère Tharn, je peux te baiser, s'il te plaît frère Tharn."

"Tu t’amuses bien? C'est vraiment drôle de m'embêter comme ça ?" Tharn regarda son ami, les mains en signe de défaite, qui s'approcha de lui en souriant mal à l'aise.

 "C’est rare de te voir contrarié, tu as l'air si triste. Dis-moi ce qui ne va pas. Je peux t’aider." 

Tharn savait que son ami était inquiet pour lui. Lhong était son ami depuis presque 4 ans et ils avaient vécu de nombreuses choses ensemble. Même si tout le monde à l'école lui en voulait d'avoir été impitoyable, cet ami viendrait toujours pour lui rappeler qu'il était là pour lui.  Même si Tharn ne parlait pas souvent de ses problèmes, il consultait toujours Lhong lorsqu'il tombait sur un gros souci, mais cette fois il n'était vraiment pas d'humeur.

"J'ai juste l'impression d'avoir rencontré une personne qui me convient depuis ma naissance."

"Rien." Tharn insista et Lhong haussa les épaules.

"Eh bien, si tu me dis que tu vas bien alors c'est ok. Mais sache que je suis là si tu veux en parler."

A ce moment-là, le professeur entra et Tharn fit semblant de l'écouter, même s'il pensait toujours à son colocataire. 

Si Type avait eu une discussion sincère et qu’il lui avait demandé gentiment, il aurait sérieusement pu envisager de déménager. Tharn pouvait comprendre les préjugés de certaines personnes mais il était inexplicablement en colère d'avoir rencontré quelqu'un d'aussi extrême et désagréable que lui. Donc peu importe à quel point Type voulait le chasser, il ne partira pas ! C’était ça qui devait rendre Type si triste et déprimé. Mais Tharn se disait, parce qu’il était gay, il était donc dans son droit de rester.  En plus, il n'avait causé aucun problèmes et n’avait provoqué personne. Il était le deuxième fils de la famille, célibataire, sans enfant. Si quelqu'un ne l'aimait pas, il n'avait pas besoin d'essayer d'être ami avec lui, il pouvait rester loin. S'il pouvait être accepté, il en serait très reconnaissant, mais les gens pensaient que les personnes comme Tharn étaient pénibles. Et Type était un hétéro pur et dur. Quelques jours plus tôt, Tharn s'était dit, qu'il aurait pu être ami avec son colocataire, ce qui ne l’aurait pas, lui aussi, rendu si triste et déprimé. Mais après avoir découvert ce que Type avait fait la nuit dernière, Tharn avait changé d'avis.

 

"Tu me déteste à ce point, pas vrai ? Je ne déménagerai pas non plus ! "

 

(Point de vue de Type )

Au même moment, deux garçons réfléchirent mais leurs idées coïncidées. 

 

"A voir ta tête, ça ne s’est pas bien passé. Votre conversation ne s'est pas bien terminée ? "

 

Techno n'a pas pu s'empêcher de poser la question quand son ami était arrivé. Les dents de Type étaient serrées de haine. Il se frappa la tête de rage et dit d'un air méchant

 

"Il refuse de déménager ! "

 

"Je le savais."

 

"Comment ça tu le savais ?" demanda Type en colère, forçant son ami à dire ce qu'il pensait.

 

"Pourquoi voudrait-il déménager ? Il n'a rien fait de mal, le fait qu'il n'aime pas les filles, ne veut pas dire que c’est un meurtrier ou un violeur. Comme tu me l'as dit, il est gentil et a partagé avec toi de la nourriture et des snacks. De plus, je suis allé dans votre chambre hier et j'ai vu qu'il aimait que ce soit rangé et propre... Pour quelle raison devrait-il partir, je te le demande ?"

 

Techno avait donné de nombreuses bonnes raisons, mais Type ne voulait pas entendre raison.

 

"Mais il est gay !"

 

"Oui, il est gay mais il ne t’a pas dragué, ou alors... ???"

 

"Arrête tes conneries No, un mot de plus et je te balance mon pied dans la gueule !"

 

Techno le fixa et sa voix devint de suite beaucoup plus douce. En regardant le visage meurtrier de son ami, il se dit qu'il était préférable de ne rien faire. En fait, Type était de meilleure humeur. Cette fois, il ferait mieux de ne plus s'en soucier. 

Hier soir, en rentrant chez lui, Techno s'était demandé s'il avait bien fait de parler de ça à Type… Alors, Techno changea de sujet : 

"Alors, que vas-tu faire ?"

Après l'avoir écouté, Type réfléchit rapidement, prit une grande inspiration pour ajuster son humeur, sortir son carnet et un stylo, l'ouvrit et se tourna vers Techno.

 "Eh bien, je te demande... à tes yeux, Quel est le genre de coloc le plus dégoûtant pour toi ?" 

Techno se gratta la tête, regarda le visage de son ami, puis le stylo qu'il tenait. Il ne savait vraiment pas quoi répondre. 

"Ai'Type, pourquoi tu agis comme si tu avais huit ans ?! Ne me dis pas que tu vas faire une liste des mauvais colocataire et l'utiliser pour te débarrasser de Tharn !"

"....heu....ben si" bafouilla Type comme seul réponse en se grattant la nuque. "Fais-le juste pour celui qui t'appelle ton ami..."  

 Avant que No disent qu'il ne voudrait pas de ce genre de colocataire, il dit

"Je ne pense pas pouvoir supporter quelqu’un qui ne respecte pas l’intimité des autres. Il pourrait emprunter mes claquettes, mais pas mes sous-vêtements..."

 "Ha, alors je devrai porter les caleçons de Tharn. Oublie ça."

 "Eh bien, j'en ai dit un. Tu m'as demandé ce qu'il a de plus emmerdant, c’est quand je ne peux pas utiliser mon ordinateur car je l'ai accidentellement mis dans le mauvais casier ?" La réponse n'était pas de détester quelqu'un qui utilise son ordinateur, mais d'avoir peur des secrets qui pouvaient être révélés.

"Et je ne pense pas que je puisse supporter un endroit en bazar !"

 "Moi je peux le supporter !" Avant que Type ai fini, son ami le coupa et se mit à rire.

 "Tu ne te souviens pas quand j'avais laissé mes chaussettes dans ton sac ?" 

Type s'arrêta soudainement de parler, se souvenant un jour qu'il était allé voir son ami pour avoir son emploi du temps, Techno lui avait dit qu'il avait dû mettre ses chaussettes dans le sac de Type et qu'il voulait les récupérer. Mais quand Type avait ouvert son sac, il avait trouvé les chaussettes tellement puantes qu'il pouvait à peine respirer et qu’il ne pouvait supporter de rester à proximité de la poubelle. C'était le genre de chaussettes qui continuaient de sentir, même en les ayant jeté à trois mètres, laissant même son odeur sur les mains. Techno avait même dit 

"Eh bien, pendant 1 mois,  je me suis demandé où étaient passées mes chaussettes. Merci beaucoup !"

D'ailleurs, Type s'était promis de ne jamais aller dans la chambre de Techno.

 "Ça me rappelle que si tu vis dans un dortoir, ne sois pas mon colocataire !" Type roula des yeux et regarda le papier avec confiance. Dans le but de découvrir ce que son colocataire ne pouvait pas accepter, il devait prendre des notes;

 Qu'on lui dise qu'il était un enfant capricieux, Type s'en fichait. 

 "De toute façon, je vais tuer Tharn !"

Cela lui prit presque une journée et Type réussit finalement à mettre en place son plan diabolique, avant qu'il n'en soit découragé, il dû retourner dans la chambre pour faire ce qu'il avait prévu. Bien qu'il se sentit un peu ingrat, Type était bien préparé. Il était sûr que Tharn allait fulminer en rentrant. Bien qu'impatient avec ce qu'il y avait dans son tiroir, Type pouvait aller très loin pour dégager ce gay de la chambre.

Alors, allons voir la réaction de mon colocataire.

 

(pdv de Tharn)

Ce jour-là, Tharn était rentré un peu plus tôt que d'habitude. il ne savait pas si c'était un pressentiment, ou s'il était fatigué de sa nuit dernière. Mais quand il ouvrit la porte et entra dans la chambre

Wow~

Crack

"Qu'est-ce que c’est que ce bazar?!!!"

Avant d'aller en cours, tout était encore parfaitement rangé. Mais là, c'était devenu un véritable enfer devant lui !

A présent, les livres de Tharn était éparpillées sur le sol, son lit était défait, ses couvertures étaient suspendues au  balcon, ses chaussures proprement rangées ce matin, avaient été jetées et dispersées dans la chambre, le matériel de batterie avec ses partitions jonchés le sol et il y avait des miettes sur son matelas, beaucoup d'autres de ses affaires étaient vraiment éparpillés partout et même les posters avaient été décrochés du mur. C'était comme être volé encore et encore !

Dès qu'il se fut calmé, Tharn serra les poings, prit une profonde respiration et se dirigea directement vers un papier rouge, qui était accroché à la tête de son lit. Il le récupéra, pour le lire, il y avait écrit :

 *Dégage de là, PEDE !*

 Aargh !

Le papier dans ses mains fut réduit en boule et il y avait une terrible lueur dans ses yeux. Il n'avait pas besoin de deviner qui avait saccagé la chambre. La colère jaillit de son cœur.  Il se dirigea vers le tiroir pour vérifier que ses objets de valeur étaient toujours là. Ensuite, il alla s'asseoir sur un côté de son lit et regarda le papier dans sa main avec colère.

 "Je pensais que tant que je ne te toucherai pas, tu ne me provoquerais pas !" 

La voix de Tharn était aussi froide que la glace, il défroissa le papier dans sa main et regarda les mots, qui étaient un mélange d'insultes, de mépris et de dégoût. D'autres seraient définitivement partis à cause de cette blague de Type, mais Tharn ne le fera pas.

 "Mais si tu veux jouer, on va être deux !"

Le garçon rugit pour lui-même, il se leva et commença à collecter son matériel de batterie. Le reste de ses affaires furent ramassées un peu plus tard. Il avait fait assez de rangement pour le moment. Qui lui aavit dit de la jouer comme ça... Il ne voulait pas être le seul à être embêté !

 

(pdv de Type)

"Hahaha, tu peux vraiment le faire? Mais la prochaine fois, le professeur principal te tuera !"

Pendant les activités des premières années, Type parlait et rigolait avec ses amis. Il était de bonne humeur. 

Bien sûr, même s'il avait été déçu parce qu'un camarade avait osé marchander avec le professeur principal. Il lui suffisait de penser aux tongs qu'il avait jeté dans les toilettes, pour que sa bonne humeur ressurgisse.

Voyons quelle quantité de fumisterie il pouvait supporter !  S'il le pouvait demain, il en ferait encore d'autres !

Il rit, avant de se séparer de ses amis, qui vivaient dans différents étages. Puis, il se rendit dans sa chambre, il ouvrit la porte en souriant

 Oh ! 

 "....."

Il referma la porte et entra dans la pièce. Cette fois, la personne de bonne humeur ouvrit la bouche ébahi quand il vit le spectacle sur son lit.

Cette fois-ci, la petite chambre avait été divisée en deux côtés, l'un était celui rangé de Tharn. On ne pouvait pas s'imaginer que ça avait été le bordel seulement une heure auparavant. Mais maintenant, c'était son côté qui était complètement différent de quand il était sorti.

Sa couverture qui était pliée ce matin avait été jetée. Ses cahiers avaient été mélangés et éparpillés sur le sol. Son gel douche, savon et shampoing étaient dispersés dans toute la pièce. Les vêtements de son armoire avaient été étalés par terre. Ses yeux avaient été attirés par ses sous-vêtements qui dépassaient sur le bord du tiroir. Dès qu'il fut capable de bouger, il sentit quelque chose à ses pieds, alors il se baissa. Et au moment où il le regarda, il eut l'impression que son âme était sortie de son corps.

Tube Durex

 "Qu’est ce que..." commença Type

 "Oh, je cherchais ce tube, mais je ne pensais pas qu'elle était par là." fit une voix froide

Tharn était assis sur un coude et lisait un livre. Puis, il se leva et Type se mit à l'insulter.

 "C'est du gel lubrifiant, Ai'Bâtard !"

 "Oui, personne n’a dit que c'était du liquide vaisselle."

 "Ai'Hiaa !!! Va au diable Tharn !" hurla Type fortement.

Il suffisait de voir la situation dans la chambre. Type, frustré, n'arrivait pas à parler. Au moment où il allait lui jeter la bouteille, Tharn lui dit

 "Peu importe. Un pervers dégoûtant comme moi en a plein d’autres. Celui-la, je te la donne en cadeau de bienvenu."

 "Je n'en veux pas !!!"

 "Un cadeau est un cadeau, quoique tu veuilles en faire c’est ton problème..." 

Et comme si rien ne s'était passé, Tharn fouilla dans sa poche, regarda Type et brandit quelque chose avec un sourire et en roulant ses yeux froids 

 "Et je te donne ça également en prime."

Clack

La boîte de préservatif atterrit sur la table japonaise, comme pour tester sa patience. Type envoya la bouteille de lubrifiant au loin. La bouteille toucha le bord du lit et fit un bruit.

 "Je ne suis pas ton petit ami. Je suis hétéro. Reprends ta frustration volée. Je n'en ai pas besoin. Je suis dégoûté quand je te vois. Ai'Pédé !!!" 

Les yeux de Tharn s'agrandirent, son corps n'attaqua pas, mais sa voix était énervé

"Qui a parlé de petit ami ? Espèce d’abruti éhonté ! Tes parents ne t'ont jamais appris qu’on ne touche pas aux affaires des autres ?"

 "Ne touche pas mes affaires !" Répondit Type de plus en plus en colère, il ne pouvait rien dire de plus car après tout, c'est lui qui avait commencé à détruire ses affaires en premier...

 Ce qui fit que Tharn répliqua froidement:

 "Je tiens à te faire savoir que tu n'étais pas le seul à pouvoir détruire les affaires des autres... si tu peux le faire, moi aussi !" 

 Ce genre de réponses faisait serré les poings de Type et il aurait voulu se précipiter sur Tharn pour le frapper, mais il avait peur du rêve de la dernière fois. 

Alors tout ce qu'il put faire c'était de récupérer la boîte de préservatif sur la table et d’aller lui rendre, mais ses yeux aperçurent des mots écrits et il se baissa pour les lire.

*Je ne déménagerai pas, espèce de débile borné*

Je vais te tuer Ai'Tharn !

Tout comme ce qu'il lui avait fait, son colocataire avait fait exactement pareil que lui. Après que Type l'ait lu, il serra ses poings, la boîte de préservatif s'écrasa et il la jeta sur Tharn.

"Oh !"

Comme résultat, une partie du séduisant visage fut touchée par Type, qui ne se sentit pas en tort.

"Je te hais, Ai'Tharn. Ma haine pour les gays du monde n'atteint pas celle que j'ai pour toi ! Je dois te faire partir !"

Type était sérieux, mais Tharn n'avait pas peur. Il se contenta de le fixer. Alors, Type attrapa un serviette, un gant et sortis, la tête haute.

 Oh !

Un lourd bruit retentit quand il claqua la porte, mais la personne dans le lit restait très silencieuse. Même s'il avait été réticent à jouer, maintenant il voulait gagner ! Alors il jura :

 "Au début, je ne voulais rien te faire. Tu me détestes à ce point ... ?" 

Tharn ne dit que ça. Il se détourna du lit en désordre près de la porte, puis s'allongea pour dormir sur son lit. Désormais, cette chambre était devenue un champ de bataille.

L'un voulait que l'autre parte, l'autre était déterminé à rester.

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http://roseworld.eklablog.fr/corrige-chapitre-2-la-guerre-a-commence-a210346184
Merci à la Roseteam

Le reste de la traduction est sur mon wattpad :

 

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Merci